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La conciencia lingüística y la realidad de la lengua española en el cambio del siglo XVIII al XIX
(2022)
Gerda Haßler, María Luisa Calero Vaquera: Prefacio — Hacia un diálogo necesario
entre el pasado y el presente de la lingüística / Susana Azpiazu, Carmen Quijada:
El trabajo de Alarcos sobre los perfectos simple y compuesto en español como
hito gramaticográfico: antecedentes y proyección / Verónica Böhm, Anja Hennemann:
Algunas reflexiones historiográficas y recientes sobre el uso del subjuntivo
en español / Carmen Galán Rodríguez: Un outsider de la Lingüística — Alberto
Liptay y su proyecto Lengua Católica / Manuel Galeote: Los Discursos (1607) de
Echave Orio. La lengua vascongada y su antigüedad / José María García Martín: El
valor del Glosario de voces antiquadas y raras contenido en el Fulero Juzgo (1815).
El ejemplo del adverbio / Rolf Kemmler: Die Kurzgefaßte Spanische Grammatik
(1778) von Friedrich Gottlieb Barth (1738-1794) / Xavier Laborda Gil: Tiempo
personal e historia en 24 autobiografías de lingüistas españoles / María Dolores
Martínez Gavilán: Los inicios del racionalismo en la tradición gramatical española
(de 1614 a 1769) / Mario Pedrazuela Fuentes: Una visión de la filología europea de
entreguerras a través del archivo de José Fernández Montesinos / Barbara Schäfer-
Prieß: Universalistische Sprachtheorie in volkssprachlichen Grammatiken des 17.
Jahrhunderts. Amaro de Roboredos Método gramatical (1619) und Gonzalo Correas’
Arte grande (1625) / Isabel Zollna: Continuidad y (re-)comienzo en la lingüística de
la España decimonónica. Tradición y modernidad en la gramática general de García
Luna (1845)
La integración de la aspectualidad como categoría semántico-funcional en la lingüística española
(2019)
Las teorías sobre el orden de las palabras del siglo XVII han encontrado mucha repercusión en las investigaciones actuales sobre la estructura de la información. No obstante, estas alusiones tienden a ser inconscientes. ¿Cómo deben evaluar los historiógrafos tales similitudes, mucho más allá de determinar su continuidad? ¿Se pueden derivar tal vez conclusiones sobre este tema complejo, que es relevante en la discusión de hoy en día, tomando en cuenta las diversas posiciones opuestas y el intenso discurso del siglo XVIII?
La linéarité du langage comme problème théoretique dans les théories rationalistes et sensualistes
(2012)
El centenario de la publicación del Curso de lingüística general (1916) de Saussure nos ha invitado a reexaminar la importancia de esta obra para instaurar una lingüística integrada en la semiología. Indudablemente la simplificación de las ideas de Saussure y la exageración de su concepto sistémico del lenguaje llevadas a cabo por los editores Bally y Sechehaye han contribuido a la acogida exitosa de la obra. En esta contribución, se propone, primero, introducir el concepto de ‘series de textos’, antes de analizar una serie “olvidada” y una nueva serie de obras por medio de las cuales se introdujeron conceptos semióticos en la época dominante de la lingüística histórica. En el análisis de estas dos series se pondrá el foco en el concepto de la arbitrariedad del signo.
The Traité élémentaire de chimie (1789) is considered to be the first modern chemistry text. After the author, Antoine Laurent de Lavoisier (1743 - 1794), had defined the element as a pure substance that cannot be broken down into simpler entities, he introduced the method of chemical terminology in which he represented the elements in a more practical way as symbols. The translator Juan Manuel Munárriz followed the author in his conviction that it is impossible to separate the nomenclature from science for three reasons: the scientific facts, the ideas representing them, and the words that express the ideas.
Les représentants du relativisme linguistique du XXème siècle qui se réclament de l’histoire de leur théorie mentionnent normalement Guillaume de Humboldt comme initiateur de l’idée que la manière particulière de penser d’un peuple dépendrait de sa langue. La théorie de Humboldt s’avère, cependant, difficilement maniable dans la recherche linguistique. Malgré une similitude évidente dans certaines positions, comme par exemple les concepts d’‘articulation’ et de ‘valeur’, le renouvellement de la linguistique sur une base saussurienne, au début du XXème siècle, se passait des idées de Humboldt. Il n’y avait que quelques philologues ‘idéalistes’ qui poursuivaient ce type de recherche. Ainsi, Karl Vossler constatait un parallélisme entre la langue et la culture et les considérait comme résultats de la création humaine. Le mécontentement quant à la description des langues selon le paradigme positiviste des néogrammairiens s’articulait nettement.
Le concept d’une vision linguistique du monde fut développé dans la théorie des néohumboldtiens (Weisgerber, Trier et autres) qui affirmaient que l’individu s’approprie le monde à travers la langue. Des différences entre des langues influeraient considérablement sur les facultés cognitives des hommes et sur leur comportement. L’idée humboldtienne de l’energeia se trouvait exclue de ces théories qui aspiraient à un renouvellement de la langue maternelle dans le sens d’une ‘grammaire à partir du contenu’ (inhaltbezogene Grammatik). Ce type de réflexion linguistique se prêtait aussi à une utilisation politique sous le national-socialisme. La théorie de Weisgerber, déclarée comme antiraciste et anti-national-socialiste par l’auteur lui-même, fut considérée comme « mother-tongue fascism » par Christopher Hutton. La relation entre le relativisme linguistique et la doctrine nationale-socialiste est évidente dans les écrits de plusieurs auteurs, par exemple dans « notre langue maternelle comme arme et instrument de la pensée allemande » de Georg Schmidt-Rohr. Il y eut des implications racistes de la théorie de quelques indo-germanistes bien avant 1933.
L’influence des néohumboldtiens s’est poursuivie jusqu’aux années 60, époque où ils durent faire place à des linguistes structuralistes et générativistes. On trouve dans quelques vérifications plus récentes du relativisme linguistique des références à des textes antérieurs à Humboldt. Par exemple, Gumperz et Levison (1996) citent le concours de l’Académie de Berlin sur la question suivante : Quelle est l'influence réciproque des opinions du peuple sur le langage et du langage sur les opinions? Est-ce que cet élargissement de l’horizon de rétrospection a quelque chose à voir avec la conscience d’une portée sociale possible de cette théorie ?
Laudation zur Verleihung des Doktogrades ehrenhalber an Herrn Prof. em. Dr. phil. Helmut Lüdke
(2008)
Le centenaire de la publication du Cours de linguistique générale (1916) de Ferdinand de Saussure nous a invité à reconsidérer l’importance de cet ouvrage et le rôle de son auteur pour la fondation d’une linguistique intégrée dans une sémiologie. Il n’y a aucun doute que cet auteur fut extrêmement important pour le développement de la linguistique structurale en Europe et qu’avec son concept du signe linguistique il a fait œuvre de pionnier pour le tournant sémiologique. Mais l’accueil favorable d’une théorie dans le milieu scientifique ne s’explique pas seulement par sa qualité intérieure, mais par plusieurs conditions extérieures. Ces conditions seront analysées sur trois plans: (1) l’arrivée de la méthode des néogrammairiens à ses limites qui incitait alors à l’étude de l’unité du signifiant et du signifié; (2) la simplification et l’outrance de la pensée structurale dans le Cours, publié en 1916 par Charles Bally et Albert Sechehaye et (3) la préparation de la réception de la pensée sémiologique par plusieurs travaux parallèles.
Le centenaire de la publication du Cours de linguistique générale (1916) de Ferdinand de Saussure nous a invité à reconsidérer l’importance de cet ouvrage et le rôle de son auteur pour la fondation d’une linguistique intégrée dans une sémiologie. Il n’y a aucun doute que cet auteur fut extrêmement important pour le développement de la linguistique structurale en Europe et qu’avec son concept du signe linguistique il a fait œuvre de pionnier pour le tournant sémiologique. Mais l’accueil favorable d’une théorie dans le milieu scientifique ne s’explique pas seulement par sa qualité intérieure, mais par plusieurs conditions extérieures. Ces conditions seront analysées sur trois plans: (1) l’arrivée de la méthode des néogrammairiens à ses limites qui incitait alors à l’étude de l’unité du signifiant et du signifié; (2) la simplification et l’outrance de la pensée structurale dans le Cours, publié en 1916 par Charles Bally et Albert Sechehaye et (3) la préparation de la réception de la pensée sémiologique par plusieurs travaux parallèles.