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Depuis les débuts de l’ère spatiale à la seconde moitié du XXème siècle, la France et l’Allemagne ont contribué à l’émergence d’une industrie spatiale européenne dont ils sont les deux principaux acteurs et les principaux partenaires. L’agence spatiale européenne, en s’appuyant sur cette industrie duale, à la fois civile et militaire, a donné une place importante à l’Europe sur la scène mondiale. La création de pôles de compétitivité au tournant du XXIème siècle a contribué à soutenir l’innovation dans un secteur bousculé par l’arrivée de nouveaux acteurs internationaux. Ces pôles se sont imposés dans le paysage économique du secteur en créant des organisations où cohabitent et collaborent des acteurs privés et publics allant de la recherche à la mise en oeuvre des technologies développées. A la multiplicité des politiques de soutien à l’innovation en France et en Allemagne s’ajoutent désormais les objectifs européens définis par la Commission Européenne. Les pôles de compétitivité ne sont pas identifiés comme des instruments privilégiés de la politique spatiale européenne pas plus que dans les projets de coopération franco-allemands des dernières années. La capacité d’action locale de ces organisations n’est pas adaptée aux enjeux économiques à dimension européenne qui prévalent aujourd’hui et ne leur permet pas de s’intégrer efficacement dans l’industrie spatiale moderne.
La carte de Tupaia constitue l’un des artéfacts les plus célèbres et les plus énigmatiques à émerger des toutes premières rencontres entre Européens et îliens du Pacifique. Elle a été élaborée entre août 1769 et février 1770 par Tupaia, prêtre ’arioi, conseiller royal et maître de navigation originaire de Ra’iātea, aux Îles Sous-le-Vent de la Société. En collaboration avec divers membres d’équipage de l’Endeavour de James Cook, en deux temps distincts de cartographie et trois ébauches. L’identité de bien des îles qui y figurent et la logique de leur agencement demeuraient jusqu’à présent des énigmes. En se fiant en partie à des pièces d’archives restées ignorées, nous proposons, dans ce long essai, une nouvelle compréhension de sa logique cartographique, une reconstitution détaillée de sa genèse et donc, pour la toute première fois, une lecture exhaustive. La carte de Tupaia n’illustre pas seulement la magnitude et la maîtrise de la navigation polynésienne, elle réalise aussi une remarquable synthèse représentationnelle de deux systèmes d’orientation très différents.
L’extériorisation de toute communication est assujettie à un mode d’accès du locuteur aux informations véhiculées. Les constatations faites de nos données prouvent que tous les huit verbes étudiés traduisent des mécanismes d’acquisition des connaissances que nous avons appelés en emprunt à (Vogeleer, 1995 :92) « l’accès cognitif au savoir ». C’est cette valeur intrinsèque qui vaut à ces termes la dénomination de verbes médiatifs. En d’autres mots, ce sont des éléments qui explicitent des processus d’accès du locuteur au savoir. Une source du savoir qui peut être directe (la vue, le touché, l’ouïe, l’odorat…) ou indirecte (ouï-dire) et surtout inférée. Nous entendons par inférence un processus d’analyse et de mise en relation d’éléments (prémisses), lesquelles permettent de tirer une conclusion par déduction, induction ou par abduction. Et selon que lesdites prémisses tendent à être plus ou moins fiables, ces processus inférentiels impliqueront des valeurs épistémiques à des degrés divers.
Sur le plan rhétorico-syntaxique, nos analyses ont montré tous les verbes cognitifs (VC) de cette étude exigent l’occurrence d’autres constituants (actants) phrastiques qu’ils régissent. C’est grâce à cette valence verbale qu’ils gardent un pouvoir rectionnel dans les constructions asyndétiques. Ce sont donc les matrices des éléments sur lesquels ils se rapportent. Quant au cinétisme de ces verbes, il possède une fonction rhétorique et syntaxique. En effet, cet agencement particulier et souvent perturbant permet de traduire l’expression d’une figure de syntaxe à effet rhétorique : l’hyperbate. Une construction atypique qui, à travers les agencements anticonformistes, donne un sens de regressivité à l’énoncé et confère une saillance à des termes mis ce fait en exergue.
Nous évaluons la force de Casimir entre deux surfaces planes métalliques constituées d'argent. Nous prenons, pour effectuer cette évaluation, des propriétés optiques de l'argent à différentes températures [1]. Nous montrons que cette dépendance en température modifie la force de Casimir (de 0.2%) y compris à des distances inférieures à la longueur d'onde thermique.
THE SPEECH OF MUTANT AS A SQUADRON OF F16. ROMANTIC WRITING OF KALISKY IN THE IMPOSSIBLE KINGDOM
(2016)
Autour de 1990 en France et de 2005 en Allemagne, deux nouvelles catégories sont introduites dans le champ de la statistique de la population. Toutes deux, « immigré » et « Person mit Migrationshintergrund », font appel au registre de la migration pour qualifier un groupe de population. Notre analyse montre que ces deux événements sont révélateurs d’un changement de signification des catégorisations statistiques de la migration dans les deux pays, de la description de la mobilité vers l’observation de l’altérité de la population, changement lié au contexte de la politique publique dite d’« intégration » qui se développe en France et en Allemagne dans les années 1990-2000. La thèse interroge ainsi la manière dont la statistique rend la migration socialement pertinente pour construire l’altérité. Pour pouvoir comprendre le virage entrepris dans les nomenclatures statistiques et le resituer dans une perspective de longue durée, nous avons postulé qu’il fallait aller chercher dans l’histoire de la statistique ce qui avait tenu lieu de classification principale de la population, en lieu et place des nouvelles catégories inventées au tournant des XXe et XXIe siècles. Nous nous sommes donc interrogée sur la genèse et l’institutionnalisation des catégories de l’altérité et de la mobilité dans la période 1880-1914, alors que la France et l’Allemagne, à l’époque le Deutsches Kaiserreich, se constituent en États-nations et en empires coloniaux. Pour observer ces processus empiriquement, nous avons choisi de comparer les pratiques de catégorisation de l’altérité et la mobilité (1) en France et en Allemagne, (2) à deux périodes différentes, 1880-1914 et 1990-2010, et (3) dans le contexte métropolitain et colonial. L’analyse socio-historique comparée d’après la méthodologie de la comparaison en contexte a reposé sur une asymétrie assumée entre les deux périodes étudiées : tandis qu’il s’agissait de reconstruire la genèse des catégories « immigré » et « Person mit Migrationshintergrund » à deux moments distincts temporellement en France et en Allemagne, l’analyse de la période 1880-1914 a consisté à mettre au jour ruptures et continuités historiques des principes de classification sur l’ensemble de la période dans une perspective croisée. La démarche n’est ni chronologique ni rétrospective : elle contraste deux configurations historiques pour tenter d’identifier des ressemblances et des différences. Nos résultats montrent qu’entre 1880 et 1914, la catégorie de migration est majoritairement associée à un phénomène de mobilité dans les discours politiques et statistiques. À cette époque, la focale se porte sur l’émigration, redéfinie comme un déplacement géographique en dehors des frontières de la nation et de l’Empire. Le transport des « émigrants », catégorie de population qui nourrit le débat et les tableaux statistiques, fait l’objet des problématisations politiques. Les statistiques relatives à l’émigration comme mobilité étaient alors séparées de l’observation de la composition de la population, à travers le critère de la nationalité dans le contexte métropolitain et des schémas « raciaux » dans le contexte colonial. En 1990 en France et 2005 en Allemagne, le registre de la migration est mobilisé cette fois pour observer statistiquement la composition de la population. Nos résultats ont permis de mettre au jour trois principes de construction de l’altérité dans les deux pays et dans les deux périodes étudiées : un principe national, un principe colonial et un principe migratoire. La thèse développe ainsi une approche renouvelée des interactions entre observation statistique et politique publique, en testant empiriquement sur le terrain des statistiques relatives à la migration l’hypothèse de la « circularité du savoir et de l’action » mise au point par Alain Desrosières
Modalité et polyphonie
(2019)
Dans cette étude du grec ancien, nous souhaitons souligner deux particularités peu remarquées de l’adjectif verbal en –τέος, toutes deux liées à la modalité déontique. L’une concerne la possibilité rare de trouver l’adjectif verbal d’obligation avec la négation non assertive μή, alors que la très grande majorité des occurrences négatives comporte la négation assertive οὐ. L’autre est liée à l’emploi au potentiel de cet adjectif verbal d’obligation : dans ces énoncés, se pose la question de la combinaison entre la modalité du potentiel et la modalité déontique de l’adjectif verbal. Il nous semble que ces deux particularités peu fréquentes sont révélatrices du fonctionnement de la modalité déontique dans l’adjectif verbal d’obligation à l’époque classique (Xénophon et Platon en font ainsi un usage abondant).
La carte de Tupaia constitue l’un des artéfacts les plus célèbres et les plus énigmatiques à émerger des toutes premières rencontres entre Européens et îliens du Pacifique. Elle a été élaborée entre août 1769 et février 1770 par Tupaia, prêtre ’arioi, conseiller royal et maître de navigation originaire de Ra’iātea, aux Îles Sous-le-Vent de la Société. En collaboration avec divers membres d’équipage de l’Endeavour de James Cook, en deux temps distincts de cartographie et trois ébauches. L’identité de bien des îles qui y figurent et la logique de leur agencement demeuraient jusqu’à présent des énigmes. En se fiant en partie à des pièces d’archives restées ignorées, nous proposons, dans ce long essai, une nouvelle compréhension de sa logique cartographique, une reconstitution détaillée de sa genèse et donc, pour la toute première fois, une lecture exhaustive. La carte de Tupaia n’illustre pas seulement la magnitude et la maîtrise de la navigation polynésienne, elle réalise aussi une remarquable synthèse représentationnelle de deux systèmes d’orientation très différents.
Cette thèse d’urbanisme s’est donnée pour objectif de réfléchir à l’avenir des gares métropolitaines françaises et allemandes à horizon 2050. Elle porte une interrogation sur les fondements de la gare comme objet urbain conceptuel (abordé comme un système) et pose comme hypothèse qu’il serait en quelque sorte doté de propriétés autonomes. Parmi ces propriétés, c’est le processus d’expansion et de dialogue sans cesse renouvelé et conflictuel, entre la gare et son tissu urbain environnant, qui guide cette recherche ; notamment dans le rapport qu’il entretient avec l’hypermobilité des métropoles. Pour ce faire, cette thèse convoque quatre terrains d’études : les gares principales de Cologne et de Stuttgart en Allemagne et les gares de Paris-Montparnasse et Lyon-Part-Dieu en France ; et commence par un historique détaillé de leurs évolutions morphologiques, pour dégager une série de variables architectoniques et urbaines. Il procède dans un deuxième temps à une série d’analyse prospective, permettant de juger de l’influence possible des politiques publiques en matière transports et de mobilité, sur l’avenir conceptuel des gares. Cette thèse propose alors le concept de système-gare, pour décrire l’expansion et l’intégration des gares métropolitaines avec leur environnement urbain ; un processus de négociation dialectique qui ne trouve pas sa résolution dans le concept de gare comme lieu de vie/ville. Elle invite alors à penser la gare comme une hétérotopie, et propose une lecture dépolarisée et déhiérarchisée de ces espaces, en introduisant les concepts d’orchestre de gares et de métagare. Cette recherche propose enfin une lecture critique de la « ville numérique » et du concept de « mobilité comme service. » Pour éviter une mise en flux tendus potentiellement dommageables, l’application de ces concepts en gare ne pourra se soustraire à une augmentation simultanée des espaces physiques.
L'ordre des nuages. Sur l'esthétisation d'un phénomène météorologique chez Bernardin de Saint-Pierre
(2018)
Hugo et le simulacre
(2018)
Le rouge et le nuage: stratégies de simulation dans le poème Dans Venise la rouge d'Alfred de Musset
(2018)
Le centenaire de la publication du Cours de linguistique générale (1916) de Ferdinand de Saussure nous a invité à reconsidérer l’importance de cet ouvrage et le rôle de son auteur pour la fondation d’une linguistique intégrée dans une sémiologie. Il n’y a aucun doute que cet auteur fut extrêmement important pour le développement de la linguistique structurale en Europe et qu’avec son concept du signe linguistique il a fait œuvre de pionnier pour le tournant sémiologique. Mais l’accueil favorable d’une théorie dans le milieu scientifique ne s’explique pas seulement par sa qualité intérieure, mais par plusieurs conditions extérieures. Ces conditions seront analysées sur trois plans: (1) l’arrivée de la méthode des néogrammairiens à ses limites qui incitait alors à l’étude de l’unité du signifiant et du signifié; (2) la simplification et l’outrance de la pensée structurale dans le Cours, publié en 1916 par Charles Bally et Albert Sechehaye et (3) la préparation de la réception de la pensée sémiologique par plusieurs travaux parallèles.
A l'heure où l'éducation musicale est remise en cause par les décideurs de certains pays de l'Union européenne, la collaboration internationale et interdisciplinaire est plus que jamais nécessaire pour démontrer l'erreur de ces attitudes. A cette fin, l'ouvrage rassemble les réflexions de différents spécialistes de trois pays européens qui offrent leurs points de vue sous le prisme de l'éducation musicale mais aussi des domaines des neurosciences, de la psychologie, de la logopédie et de la politique. Cette publication combine les résultats de travaux empiriques avec des propositions pratiques, ce qui la rend utile pour les chercheurs, les professeurs de musique et les orthophonistes.
L’auteur conçoit la modalité comme une catégorie sémantico-fonctionnelle, indépendante des éléments qui l’expriment et du niveau de la structure grammaticale dont ils relèvent. Pour définir la modalité, il tient compte également de ses caractéristiques structurelles ainsi que de phénomènes relevant de niveaux cognitifs plus hauts et plus bas. Cela permet de porter un regard critique sur les recherches antérieures, de développer un cadre théorique conciliant les différentes approches et d’analyser systématiquement les expressions de la modalité en français (verbes et adverbes modaux, modes verbaux etc.). L’interaction entre plusieurs éléments modaux dans le même énoncé peut déclencher trois types d’interaction et produit des phénomènes modaux particulièrement complexes.
La Convention de Vienne de 1978 traite d’un problème intemporel dans la vie internationale des États, à savoir leurs mutations territoriales. Il s’agit là d’une réalité internationale qui survit au phénomène de la décolonisation, mutation territoriale hautement typée et délimitée historiquement. Les exemples sont innombrables. L’on peut mentionner la réunification de l’Allemagne, l’éclatement de l’Union soviétique, le démembrement de la Yougoslavie, la séparation entre la Tchéquie et la Slovaquie, la sécession de l’Erythrée de l’Ethiopie, la séparation du Timor oriental de l’Indonésie, la sécession du Pakistan oriental (Bangladesh) du Pakistan. La pratique récente, relative au Kosovo notamment, qui a déclaré son indépendance le 17 février 2008, met en exergue l’actualité juridique du sujet. Des cas de succession d’États dans un futur proche ou lointain ne sont donc pas à exclure. Les régions sécessionnistes et les pulsions séparatistes sont nombreuses, même si très généralement non reconnues par la communauté internationale. Pourtant, la succession d’États n’est toujours pas dotée d’un régime juridique cohérent complet. Il convient dès lors de s’intéresser à cette lacune juridique en partant du traité-clef en la matière qu’est la Convention de 1978. Un commentaire exhaustif, article par article, de cette Convention se révèle donc être nécessaire. Cet ouvrage contient une analyse serrée des apports et des lacunes de cette Convention à la lumière des travaux préparatoires ainsi que de la pratique récente. Il permet ainsi d’identifier les éléments de codification de la Convention de Vienne de 1978, mais aussi de voir en quoi celle-ci a pu donner naissance à des principes et règles coutumières en la matière. Il a pour ambition de remettre au goût du jour cette Convention et d’offrir aux chercheurs intéressés, mais également aux États et sujets concernés et à la communauté internationale une vue d’ensemble détaillée, analytique et systématique du droit actuel en matière de succession d’États et de découvrir ainsi les éléments de continuité et de rupture qui la caractérisent.
Au centre de cette étude se trouvent les patients de la clinique psychiatrique et neurologique de la Charité (Berlin-Est, RDA), durant la période des années 1960. Tout en prenant en compte l'interprétation qui en est faite par le discours médical, ce travail vise à reconstituer les expériences et les trajectoires de ces individus, en les inscrivant dans le contexte de la société socialiste. À partir des dossiers de patients – qui constituent le principal matériau archivistique de cette étude –, il s'agit de saisir certaines des tensions qui traversent la société est-allemande, en relation avec le contexte politique et idéologique. Comme en attestent ces sources, dans le cadre de l'échange thérapeutique, les patients peuvent prendre la parole selon des règles qui diffèrent de celles habituellement en vigueur au sein de la société socialiste. Parce qu'ils peuvent contenir les traces d'une parole ordinairement mise sous silence, du fait de la censure ou de l'auto-censure, de son caractère indicible, inavouable ou délirant, les dossiers de patients apparaissent comme une source précieuse pour l'historien. Des tensions conjugales provoquées par des dissensions idéologiques aux conflits intérieurs d'une « fervente marxiste », de la douleur suscitée par la radiation du parti à celle née de la construction du Mur, des « délires réunificateurs » à ceux faisant de l'Ouest une source de menaces, les expériences individuelles et singulières des patients permettent de reconstituer, selon une approche micro- historique, certaines tensions inhérentes au fonctionnement de la société socialiste.