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Uno de los misterios más persistentes en América ha sido dilucidar el origen de los pueblos vernáculos y de sus edificios. Resolver ese misterio ha sido objetivo de numerosos viajeros. Entre 1832 y 1836, siguiendo la estela de viajeros como Alejandro de Humboldt, un supuesto barón checo, Frédéric de Waldeck, consigue vender al gobierno mexicano una empresa exploratoria por las ruinas mayas de Palenque y Uxmal. De esta expedición deja testimonio en numerosos diarios que permanecen inéditos hasta la fecha, y en el libro Voyage pittoresque et archéologique dans la Province d’ Yucatán (1838). En estos escritos ensaya algunas explicaciones sobre el origen de los mayas y, en sus disquisiciones y supuestos, hace continuas referencias al trabajo de Humboldt. En un artículo previo vimos cómo Waldeck asimila el origen de los mayas a uno de los grandes misterios bíblicos de raíz histórica como es el de las tribus perdidas de Israel. En este trabajo presentamos su segunda gran hipótesis: aquella que vincula a Yucatán con la India a través de un modo de interpretar y representar la realidad americana que tiene en el orientalismo europeo su episteme definitiva.
La lecture de Georg Forster (Reise um die Welt) et de Cornelius de Pauw (Recherches philosophiques sur les Américains) montre que les réflexions philosophiques sur l’Amérique effectuées sous le signe de la globalité et tenant compte de deux phases de mondialisation accélérée, qui doivent être nettement différenciées l’une de l’autre, sont toujours également des réflexions philosophiques sur l’Europe, son rôle dans le monde, dans l’histoire du monde et dans le commerce mondial. L’Histoire des deux Indes de Guillaume-Thomas Raynal, qui connaissait très bien l’œuvre de Pauw, reprends avec des formulations presque inchangées le discours sur la signification éminente pour l’histoire du monde de la découverte de l’Amérique. Il élargit de façon programmatique la perspective des Indes occidentales avec celle des Indes orientales et donne au commerce - comme cela figure déjà dans le titre même de l’œuvre - une place importante et même décisive pour les bouleversements qui avaient transformé le monde de façon si fondamentale depuis la fin du XVe siècle. Le discours sur les régions extra-européennes et en particulier sur l’Amérique avait au seuil du XIXe siècle commencé à se transformer de façon fondamentale avec la Voyage dans les Régions équinoxiales du Nouveau Continent, publié entre 1805 et 1838 comme un gigantesque livre de voyage avec trente in-folio grand format par Alexander von Humboldt. Humboldt avait développé dans ce cadre depuis 1805 une quantité incroyable d’études les plus diverses qui en tant que science globalisée et globalisante discutaient sans cesse ses propres résultats de recherche dans une perspective transdisciplinaire et comparative à un niveau mondial. Il concevait la science - à quelques exceptions près - non pas comme une force destructrice au service de l’expansion européenne mais comme une pratique du savoir au service de toute l’humanité.