Refine
Year of publication
- 2021 (13) (remove)
Document Type
- Article (13) (remove)
Language
- German (4)
- English (3)
- Italian (3)
- Spanish (2)
- Portuguese (1)
Is part of the Bibliography
- yes (13) (remove)
Keywords
- Evidentialität (1)
- Idiom (1)
- Konstruktionsgrammatik (1)
- Literaturas do mundo (1)
- Migração (1)
- Modalität (1)
- Phraseologie (1)
- Saberconviver (1)
- corpus (1)
- correspondence (1)
Institute
- Institut für Romanistik (13) (remove)
‘La poesía no da para tanto’
(2021)
Este artículo se enfoca en la singular combinación de poesía, ficción y autobiografía que pone en juego la obra reciente de Lorenzo García Vega. A través de una lectura de dicha obra, y en particular de la ‘mala novela’, Devastación del Hotel San Luis (2007), se propone un replanteamiento teórico del concepto de autoficción que se apoya en el análisis lingüístico de los modos de enunciación de Benveniste y en una revisión de la teoría de los géneros literarios de Käte Hamburger. Mi lectura sitúa la cuestión de la autoficción en el conflictivo diálogo de este autor con el grupo Orígenes, y explora el cruce de modos narrativos y líricos de autofiguración en el singular proyecto de García Vega: reescribir la narrativa autobiográfica proustiana a la vez que la poética neobarroca lezamiana.
Un dandy de zapatos gastados
(2021)
El comienzo podrían ser dos imágenes de Vallejo en París. La primera la extraigo de la más reciente biografía del escritor peruano, César Vallejo: A Literary Biography, obra del hispanista británico Stephen Hart. Refiere Hart que en sus primeros años en París la situación de Vallejo era tan precaria que cuando viajaba en tren evitaba descender del vagón hasta que no se hubiera detenido del todo para no desgastar su único par de zapatos. En cierta ocasión, yendo con unos amigos y topándose con una acera encharcada por la ruptura de una boca de riego, Vallejo prefirió dar media vuelta y despedirse de sus amigos antes que arriesgarse a arruinar sus zapatos atravesando el charco (108). Quisiera contrastar esta imagen, que sintetiza la penuria económica que marcó la vida de Vallejo en París y en general los quince años que pasó en Europa desde que abandonó el Perú en 1923 hasta su muerte en 1938, con la imagen que propone una fotografía (véase Fig. 1).
Es una fotografía muy conocida: tomada en 1929 por Juan Domingo Córdoba en el curso de un paseo veraniego por Versalles, se ha convertido en una suerte de imagen emblemática, reproducida en numerosas reediciones de la obra de Vallejo. De hecho, lo que a mí siempre me llamó la atención en esta imagen es la pose. La pose, y la elegancia del atuendo. Consideremos por un momento lo atildado del traje, el coqueto pañuelo que asoma del bolsillo superior de la chaqueta, el anillo con un ágata negra engastada en el dedo corazón, el sombrero de fieltro dejado al desgaire en la pierna, el señorial bastón—o la corbata anudada en pajarita con que aparece en otra fotografía contemporánea (véase Fig. 2). Si hubiera que definir en una palabra la elegancia de esa pose, yo diría que es la pose de un dandy. Un dandy de zapatos gastados.
En los múltiples transtierros de Vallejo, y en particular en los quince años que vivió en París, coexisten así pues la precariedad económica del emigrante y el cosmopolitismo del viajero culto.
Premessa
(2021)
Mehr Schein als Sein
(2021)
In this paper I am concerned with the idiomatic constructions fr. avoir l'air (de) and sp. tener el aire (de). I describe these form-function pairs from a constructionist perspective and analyze them as cases of evidential strategies in French and Spanish.
Meaning and Function
(2021)
The use of the word functional in the most diverse theories and approaches has contributed in no small measure to the confusion in linguistics today. This article does not claim to give an overview of the different directions of functionalism in linguistics. Rather, the aim is to present what Coseriu‘s view characterised as functional in his time and to what extent his theory outlined a path that still makes sense in functional-cognitive linguistics today. This will involve an examination of Coseriu‘s difficult-to-identify concept of function. Furthermore, the article will also show that functional thinking is relevant for current grammatography.
Im Fluss
(2021)
Résumé: L’appropriation du poème par le dessinateur : le cycle de Botticelli sur la ‚Divine Comédie‘. La contribution se concentre sur deux points fondamentaux : 1) les caractéristiques qui distinguent le commentaire en images de Botticelli et l’enluminure de la ‚Divine Comédie‘ aux XIVe et XVe siècles ; 2) la préséance donnée au poète ou au peintre dans la rivalité entre les arts et le comportement de Botticelli face au « visibile parlare » de Dante. Au sujet de 1) La reconstruction de l’album original de la ‚Divine Comédie‘ contenant les dessins de Botticelli (Ill. 1) montre déjà une mise en valeur de l’image. Le format horizontal de l’ouvrage, qui accorde autant de place au dessin qu’au texte, annonce le nouvel esprit de l’époque, celui d’une rivalité entre la peinture et la poésie. L’image peinte renforce l’impact de l’enargeia du texte. Tandis que l’illustration, en tant que visualisation, contribue à rendre le texte plus compréhensible, le commentaire, lui, représente un élément de réflexion supplémentaire à ce que décrit l’auteur, une explication complémentaire, quelque chose de propre, qui ne survient pas dans le texte, un écart, donc, qu’il faut détecter lors de l’analyse. Un exemple de cette plus-value que l’artiste crée avec cet écart, sont les adieux de Béatrice à Dante représentés sur le feuillet de Pd. XXX (Ill. 2). Un autre exemple en est la personnification des « faville vive » (= les étincelles vivantes) que Botticelli, conformément au goût de l’époque, transpose en angelots. Même si la représentation des « faville vive » en anges (certes adultes) survient déjà dans les enluminures du poème (cf. Ill. 3 et 4), la conception de l’écart chez Botticelli est moins schématique mais plus efficace et convaincante, elle va jusqu’à l’enchantement de l’observateur. Au sujet de 2) En nous fondant sur le dessin de Pg. X (Ill. 5), nous analysons la différence de la compréhension du « visibile parlare » chez Dante et Botticelli. Si chez Dante, le « visibile parlare » est une parole divine, Botticelli, lui, représente les oeuvres de Dieu en tant qu’images dans l’image, il les encadre et les inclue dans le cadre de son feuillet à dessin. À travers ce redoublement de l’image, ou mise en abyme, il montre cependant en même temps de manière autoréflexive qu’elles se situent sur une seule et même surface, à savoir le domaine de l’art. Botticelli pose la représentation du sacré dans le cadre de son feuillet et nous fait prendre conscience ainsi du fait qu’il s’agit de l’oeuvre d’un artiste terrestre. L’art de Botticelli incarne ainsi lui-même un geste de modestie et se subordonne à l’humilité à laquelle le Canto aspire à instruire. On retrouve cette humilité de Botticelli dans son dessin de Pg. XI (Ill. 6), sur lequel l’artiste de la Renaissance sûr de soi met en scène la purification douloureuse de son orgueil et un apprentissage de l’humilité. Le dessin de Pd. XXVIII (Ill. 7 et 8) montre le détail d’un autoportrait de Botticelli déguisé en ange et dans une pose ludique. Avec sa plaque, il s’immortalise ici en tant que créateur du cycle des dessins. Botticelli semble être sûr de l’importance de sa contribution artistique et originale à l’oeuvre de Dante. Ironiquement, le dessinateur ne se dote que d’une seule aile, alors que le personnage de Dante utilise le mot ‘ailes’ au pluriel afin de se référer à lui-même en tant que poète : « ma non e da ciò le proprie penne : » (Pd. XXXIII, 139). Ainsi, Botticelli en tant qu’interprète dessinateur du poète pourrait finalement reconnaître la préséance de ce dernier. Quant aux chants Pd. XXXI et Pd. XXXIII, nous disposons exclusivement du texte ; les pages réservées aux images sont restées vierges. En ce qui concerne le feuillet de Pd. XXXIII, il s’agit probablement d’un « blanc » volontaire. On peut reconnaître ici – et cela s’esquisse déjà sur le feuillet XXXII (Ill. 9) – un renoncement de la part de l’artiste. Ce que Dante clame à plusieurs reprises dans le chant XXXIII à l’aide de la parole, à savoir son incapacité à verbaliser ce qu’il a vu ou ce qu’il imagine, a poussé Botticelli à laisser sa plume au repos. On peut ainsi voir comme raison à ce renoncement la prise de conscience de Botticelli des frontières de la représentation picturale. Dante lui-même a renoncé à la fin au langage illustré de ses tableaux de mots : « A l’alta fantasia qui mancò possa » (Pd. XXXIII, 142). En conséquence, Botticelli y renonce également.