Sobre ríos y canales
(2017)
Con ejemplos inéditos del legado de Humboldt, este artículo presenta un importante aspecto de su viaje: Humboldt realizó mediciones, calculó sus resultados con métodos matemáticos, dibujó mapas y contrastó sus datos con los de sus antecesores. Luego, publicó mapas de alta calidad, y dio consejos a otros viajeros para que al recorrer regiones que él no pudo visitar, pudieran completarse sus propios mapas. En el legado de Humboldt se refleja el provecho que el viajero tomó de mapas y datos de otros viajeros, comerciantes y científicos. Los países latinoamericanos recién independizados mostraron un creciente interés en realizar un intercambio con Europa. Con el colombiano Joaquín Acosta, Humboldt inició una relación de ayuda mutua, esp. sobre la región de Chocó, que era de gran interés por la minería del platino y oro y por la comunicación interoceánica.
Les représentants du relativisme linguistique du XXème siècle qui se réclament de l’histoire de leur théorie mentionnent normalement Guillaume de Humboldt comme initiateur de l’idée que la manière particulière de penser d’un peuple dépendrait de sa langue. La théorie de Humboldt s’avère, cependant, difficilement maniable dans la recherche linguistique. Malgré une similitude évidente dans certaines positions, comme par exemple les concepts d’‘articulation’ et de ‘valeur’, le renouvellement de la linguistique sur une base saussurienne, au début du XXème siècle, se passait des idées de Humboldt. Il n’y avait que quelques philologues ‘idéalistes’ qui poursuivaient ce type de recherche. Ainsi, Karl Vossler constatait un parallélisme entre la langue et la culture et les considérait comme résultats de la création humaine. Le mécontentement quant à la description des langues selon le paradigme positiviste des néogrammairiens s’articulait nettement.
Le concept d’une vision linguistique du monde fut développé dans la théorie des néohumboldtiens (Weisgerber, Trier et autres) qui affirmaient que l’individu s’approprie le monde à travers la langue. Des différences entre des langues influeraient considérablement sur les facultés cognitives des hommes et sur leur comportement. L’idée humboldtienne de l’energeia se trouvait exclue de ces théories qui aspiraient à un renouvellement de la langue maternelle dans le sens d’une ‘grammaire à partir du contenu’ (inhaltbezogene Grammatik). Ce type de réflexion linguistique se prêtait aussi à une utilisation politique sous le national-socialisme. La théorie de Weisgerber, déclarée comme antiraciste et anti-national-socialiste par l’auteur lui-même, fut considérée comme « mother-tongue fascism » par Christopher Hutton. La relation entre le relativisme linguistique et la doctrine nationale-socialiste est évidente dans les écrits de plusieurs auteurs, par exemple dans « notre langue maternelle comme arme et instrument de la pensée allemande » de Georg Schmidt-Rohr. Il y eut des implications racistes de la théorie de quelques indo-germanistes bien avant 1933.
L’influence des néohumboldtiens s’est poursuivie jusqu’aux années 60, époque où ils durent faire place à des linguistes structuralistes et générativistes. On trouve dans quelques vérifications plus récentes du relativisme linguistique des références à des textes antérieurs à Humboldt. Par exemple, Gumperz et Levison (1996) citent le concours de l’Académie de Berlin sur la question suivante : Quelle est l'influence réciproque des opinions du peuple sur le langage et du langage sur les opinions? Est-ce que cet élargissement de l’horizon de rétrospection a quelque chose à voir avec la conscience d’une portée sociale possible de cette théorie ?
La référence à Colomb est un lieu commun de la biographie humboldtienne. Humboldt lui-même le souligne particulièrement dans son Examen critique, en y ajoutant une dimension autobiographique. La contribution analyse, dans une perspective philologique, le matériel et les formes de mise en scène avec lesquelles une vie est représentée au travers d'une autre.
Ein unveröffentlichter Brief Alexander von Humboldts an den Buchhändler Jean-Georges Treuttel
(2016)
In der Lilly Library der Indiana University befindet sich ein kurzer unveröffentlichter Brief Alexander von Humboldts an den Buchhändler und Autor Jean-Georges Treuttel. Dieser Artikel unternimmt den Versuch, den historisch-bibliographischen Kontext des Briefes herzustellen und ihn in Humboldts wissenschaftliches Schaffen einzuordnen.
Ever since our first research into Alexander von Humboldt's stay in Spain, the absence of an ensuing relationship between the wise Prussian and the Spanish Crown and Authorities had always surprised us. On starting new research, we found that indeed he sent his first work to Carlos IV from Rome accompanied by a letter of gratitude for the protection he had received during his American trip and submission to the Spanish Crown, which we now present. This first literary fruit of his voyage, which Alexander von Humboldt alluded to in the letter is the first instalment of his work Plantes Équinoxiales, Recueillies au Mexique, dans l’ile de Cuba, dans les provinces de Caracas, de Cumana etc., published in Paris in 1805.