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La carte de Tupaia constitue l’un des artéfacts les plus célèbres et les plus énigmatiques à émerger des toutes premières rencontres entre Européens et îliens du Pacifique. Elle a été élaborée entre août 1769 et février 1770 par Tupaia, prêtre ’arioi, conseiller royal et maître de navigation originaire de Ra’iātea, aux Îles Sous-le-Vent de la Société. En collaboration avec divers membres d’équipage de l’Endeavour de James Cook, en deux temps distincts de cartographie et trois ébauches. L’identité de bien des îles qui y figurent et la logique de leur agencement demeuraient jusqu’à présent des énigmes. En se fiant en partie à des pièces d’archives restées ignorées, nous proposons, dans ce long essai, une nouvelle compréhension de sa logique cartographique, une reconstitution détaillée de sa genèse et donc, pour la toute première fois, une lecture exhaustive. La carte de Tupaia n’illustre pas seulement la magnitude et la maîtrise de la navigation polynésienne, elle réalise aussi une remarquable synthèse représentationnelle de deux systèmes d’orientation très différents.
Cette thèse d’urbanisme s’est donnée pour objectif de réfléchir à l’avenir des gares métropolitaines françaises et allemandes à horizon 2050. Elle porte une interrogation sur les fondements de la gare comme objet urbain conceptuel (abordé comme un système) et pose comme hypothèse qu’il serait en quelque sorte doté de propriétés autonomes. Parmi ces propriétés, c’est le processus d’expansion et de dialogue sans cesse renouvelé et conflictuel, entre la gare et son tissu urbain environnant, qui guide cette recherche ; notamment dans le rapport qu’il entretient avec l’hypermobilité des métropoles. Pour ce faire, cette thèse convoque quatre terrains d’études : les gares principales de Cologne et de Stuttgart en Allemagne et les gares de Paris-Montparnasse et Lyon-Part-Dieu en France ; et commence par un historique détaillé de leurs évolutions morphologiques, pour dégager une série de variables architectoniques et urbaines. Il procède dans un deuxième temps à une série d’analyse prospective, permettant de juger de l’influence possible des politiques publiques en matière transports et de mobilité, sur l’avenir conceptuel des gares. Cette thèse propose alors le concept de système-gare, pour décrire l’expansion et l’intégration des gares métropolitaines avec leur environnement urbain ; un processus de négociation dialectique qui ne trouve pas sa résolution dans le concept de gare comme lieu de vie/ville. Elle invite alors à penser la gare comme une hétérotopie, et propose une lecture dépolarisée et déhiérarchisée de ces espaces, en introduisant les concepts d’orchestre de gares et de métagare. Cette recherche propose enfin une lecture critique de la « ville numérique » et du concept de « mobilité comme service. » Pour éviter une mise en flux tendus potentiellement dommageables, l’application de ces concepts en gare ne pourra se soustraire à une augmentation simultanée des espaces physiques.
L'ordre des nuages. Sur l'esthétisation d'un phénomène météorologique chez Bernardin de Saint-Pierre
(2018)
Hugo et le simulacre
(2018)
Le rouge et le nuage: stratégies de simulation dans le poème Dans Venise la rouge d'Alfred de Musset
(2018)
Le centenaire de la publication du Cours de linguistique générale (1916) de Ferdinand de Saussure nous a invité à reconsidérer l’importance de cet ouvrage et le rôle de son auteur pour la fondation d’une linguistique intégrée dans une sémiologie. Il n’y a aucun doute que cet auteur fut extrêmement important pour le développement de la linguistique structurale en Europe et qu’avec son concept du signe linguistique il a fait œuvre de pionnier pour le tournant sémiologique. Mais l’accueil favorable d’une théorie dans le milieu scientifique ne s’explique pas seulement par sa qualité intérieure, mais par plusieurs conditions extérieures. Ces conditions seront analysées sur trois plans: (1) l’arrivée de la méthode des néogrammairiens à ses limites qui incitait alors à l’étude de l’unité du signifiant et du signifié; (2) la simplification et l’outrance de la pensée structurale dans le Cours, publié en 1916 par Charles Bally et Albert Sechehaye et (3) la préparation de la réception de la pensée sémiologique par plusieurs travaux parallèles.
A l'heure où l'éducation musicale est remise en cause par les décideurs de certains pays de l'Union européenne, la collaboration internationale et interdisciplinaire est plus que jamais nécessaire pour démontrer l'erreur de ces attitudes. A cette fin, l'ouvrage rassemble les réflexions de différents spécialistes de trois pays européens qui offrent leurs points de vue sous le prisme de l'éducation musicale mais aussi des domaines des neurosciences, de la psychologie, de la logopédie et de la politique. Cette publication combine les résultats de travaux empiriques avec des propositions pratiques, ce qui la rend utile pour les chercheurs, les professeurs de musique et les orthophonistes.
L’auteur conçoit la modalité comme une catégorie sémantico-fonctionnelle, indépendante des éléments qui l’expriment et du niveau de la structure grammaticale dont ils relèvent. Pour définir la modalité, il tient compte également de ses caractéristiques structurelles ainsi que de phénomènes relevant de niveaux cognitifs plus hauts et plus bas. Cela permet de porter un regard critique sur les recherches antérieures, de développer un cadre théorique conciliant les différentes approches et d’analyser systématiquement les expressions de la modalité en français (verbes et adverbes modaux, modes verbaux etc.). L’interaction entre plusieurs éléments modaux dans le même énoncé peut déclencher trois types d’interaction et produit des phénomènes modaux particulièrement complexes.
La Convention de Vienne de 1978 traite d’un problème intemporel dans la vie internationale des États, à savoir leurs mutations territoriales. Il s’agit là d’une réalité internationale qui survit au phénomène de la décolonisation, mutation territoriale hautement typée et délimitée historiquement. Les exemples sont innombrables. L’on peut mentionner la réunification de l’Allemagne, l’éclatement de l’Union soviétique, le démembrement de la Yougoslavie, la séparation entre la Tchéquie et la Slovaquie, la sécession de l’Erythrée de l’Ethiopie, la séparation du Timor oriental de l’Indonésie, la sécession du Pakistan oriental (Bangladesh) du Pakistan. La pratique récente, relative au Kosovo notamment, qui a déclaré son indépendance le 17 février 2008, met en exergue l’actualité juridique du sujet. Des cas de succession d’États dans un futur proche ou lointain ne sont donc pas à exclure. Les régions sécessionnistes et les pulsions séparatistes sont nombreuses, même si très généralement non reconnues par la communauté internationale. Pourtant, la succession d’États n’est toujours pas dotée d’un régime juridique cohérent complet. Il convient dès lors de s’intéresser à cette lacune juridique en partant du traité-clef en la matière qu’est la Convention de 1978. Un commentaire exhaustif, article par article, de cette Convention se révèle donc être nécessaire. Cet ouvrage contient une analyse serrée des apports et des lacunes de cette Convention à la lumière des travaux préparatoires ainsi que de la pratique récente. Il permet ainsi d’identifier les éléments de codification de la Convention de Vienne de 1978, mais aussi de voir en quoi celle-ci a pu donner naissance à des principes et règles coutumières en la matière. Il a pour ambition de remettre au goût du jour cette Convention et d’offrir aux chercheurs intéressés, mais également aux États et sujets concernés et à la communauté internationale une vue d’ensemble détaillée, analytique et systématique du droit actuel en matière de succession d’États et de découvrir ainsi les éléments de continuité et de rupture qui la caractérisent.
Au centre de cette étude se trouvent les patients de la clinique psychiatrique et neurologique de la Charité (Berlin-Est, RDA), durant la période des années 1960. Tout en prenant en compte l'interprétation qui en est faite par le discours médical, ce travail vise à reconstituer les expériences et les trajectoires de ces individus, en les inscrivant dans le contexte de la société socialiste. À partir des dossiers de patients – qui constituent le principal matériau archivistique de cette étude –, il s'agit de saisir certaines des tensions qui traversent la société est-allemande, en relation avec le contexte politique et idéologique. Comme en attestent ces sources, dans le cadre de l'échange thérapeutique, les patients peuvent prendre la parole selon des règles qui diffèrent de celles habituellement en vigueur au sein de la société socialiste. Parce qu'ils peuvent contenir les traces d'une parole ordinairement mise sous silence, du fait de la censure ou de l'auto-censure, de son caractère indicible, inavouable ou délirant, les dossiers de patients apparaissent comme une source précieuse pour l'historien. Des tensions conjugales provoquées par des dissensions idéologiques aux conflits intérieurs d'une « fervente marxiste », de la douleur suscitée par la radiation du parti à celle née de la construction du Mur, des « délires réunificateurs » à ceux faisant de l'Ouest une source de menaces, les expériences individuelles et singulières des patients permettent de reconstituer, selon une approche micro- historique, certaines tensions inhérentes au fonctionnement de la société socialiste.
Les représentants du relativisme linguistique du XXème siècle qui se réclament de l’histoire de leur théorie mentionnent normalement Guillaume de Humboldt comme initiateur de l’idée que la manière particulière de penser d’un peuple dépendrait de sa langue. La théorie de Humboldt s’avère, cependant, difficilement maniable dans la recherche linguistique. Malgré une similitude évidente dans certaines positions, comme par exemple les concepts d’‘articulation’ et de ‘valeur’, le renouvellement de la linguistique sur une base saussurienne, au début du XXème siècle, se passait des idées de Humboldt. Il n’y avait que quelques philologues ‘idéalistes’ qui poursuivaient ce type de recherche. Ainsi, Karl Vossler constatait un parallélisme entre la langue et la culture et les considérait comme résultats de la création humaine. Le mécontentement quant à la description des langues selon le paradigme positiviste des néogrammairiens s’articulait nettement.
Le concept d’une vision linguistique du monde fut développé dans la théorie des néohumboldtiens (Weisgerber, Trier et autres) qui affirmaient que l’individu s’approprie le monde à travers la langue. Des différences entre des langues influeraient considérablement sur les facultés cognitives des hommes et sur leur comportement. L’idée humboldtienne de l’energeia se trouvait exclue de ces théories qui aspiraient à un renouvellement de la langue maternelle dans le sens d’une ‘grammaire à partir du contenu’ (inhaltbezogene Grammatik). Ce type de réflexion linguistique se prêtait aussi à une utilisation politique sous le national-socialisme. La théorie de Weisgerber, déclarée comme antiraciste et anti-national-socialiste par l’auteur lui-même, fut considérée comme « mother-tongue fascism » par Christopher Hutton. La relation entre le relativisme linguistique et la doctrine nationale-socialiste est évidente dans les écrits de plusieurs auteurs, par exemple dans « notre langue maternelle comme arme et instrument de la pensée allemande » de Georg Schmidt-Rohr. Il y eut des implications racistes de la théorie de quelques indo-germanistes bien avant 1933.
L’influence des néohumboldtiens s’est poursuivie jusqu’aux années 60, époque où ils durent faire place à des linguistes structuralistes et générativistes. On trouve dans quelques vérifications plus récentes du relativisme linguistique des références à des textes antérieurs à Humboldt. Par exemple, Gumperz et Levison (1996) citent le concours de l’Académie de Berlin sur la question suivante : Quelle est l'influence réciproque des opinions du peuple sur le langage et du langage sur les opinions? Est-ce que cet élargissement de l’horizon de rétrospection a quelque chose à voir avec la conscience d’une portée sociale possible de cette théorie ?
Lebensraum und Weltraum
(2017)