TY - THES A1 - Renard, Léa T1 - Socio-histoire de l'observation statistique de l'altérité BT - Principes de classification coloniale, nationale et migratoire en France et en Allemagne (1880 - 2010) N2 - Autour de 1990 en France et de 2005 en Allemagne, deux nouvelles catégories sont introduites dans le champ de la statistique de la population. Toutes deux, « immigré » et « Person mit Migrationshintergrund », font appel au registre de la migration pour qualifier un groupe de population. Notre analyse montre que ces deux événements sont révélateurs d’un changement de signification des catégorisations statistiques de la migration dans les deux pays, de la description de la mobilité vers l’observation de l’altérité de la population, changement lié au contexte de la politique publique dite d’« intégration » qui se développe en France et en Allemagne dans les années 1990-2000. La thèse interroge ainsi la manière dont la statistique rend la migration socialement pertinente pour construire l’altérité. Pour pouvoir comprendre le virage entrepris dans les nomenclatures statistiques et le resituer dans une perspective de longue durée, nous avons postulé qu’il fallait aller chercher dans l’histoire de la statistique ce qui avait tenu lieu de classification principale de la population, en lieu et place des nouvelles catégories inventées au tournant des XXe et XXIe siècles. Nous nous sommes donc interrogée sur la genèse et l’institutionnalisation des catégories de l’altérité et de la mobilité dans la période 1880-1914, alors que la France et l’Allemagne, à l’époque le Deutsches Kaiserreich, se constituent en États-nations et en empires coloniaux. Pour observer ces processus empiriquement, nous avons choisi de comparer les pratiques de catégorisation de l’altérité et la mobilité (1) en France et en Allemagne, (2) à deux périodes différentes, 1880-1914 et 1990-2010, et (3) dans le contexte métropolitain et colonial. L’analyse socio-historique comparée d’après la méthodologie de la comparaison en contexte a reposé sur une asymétrie assumée entre les deux périodes étudiées : tandis qu’il s’agissait de reconstruire la genèse des catégories « immigré » et « Person mit Migrationshintergrund » à deux moments distincts temporellement en France et en Allemagne, l’analyse de la période 1880-1914 a consisté à mettre au jour ruptures et continuités historiques des principes de classification sur l’ensemble de la période dans une perspective croisée. La démarche n’est ni chronologique ni rétrospective : elle contraste deux configurations historiques pour tenter d’identifier des ressemblances et des différences. Nos résultats montrent qu’entre 1880 et 1914, la catégorie de migration est majoritairement associée à un phénomène de mobilité dans les discours politiques et statistiques. À cette époque, la focale se porte sur l’émigration, redéfinie comme un déplacement géographique en dehors des frontières de la nation et de l’Empire. Le transport des « émigrants », catégorie de population qui nourrit le débat et les tableaux statistiques, fait l’objet des problématisations politiques. Les statistiques relatives à l’émigration comme mobilité étaient alors séparées de l’observation de la composition de la population, à travers le critère de la nationalité dans le contexte métropolitain et des schémas « raciaux » dans le contexte colonial. En 1990 en France et 2005 en Allemagne, le registre de la migration est mobilisé cette fois pour observer statistiquement la composition de la population. Nos résultats ont permis de mettre au jour trois principes de construction de l’altérité dans les deux pays et dans les deux périodes étudiées : un principe national, un principe colonial et un principe migratoire. La thèse développe ainsi une approche renouvelée des interactions entre observation statistique et politique publique, en testant empiriquement sur le terrain des statistiques relatives à la migration l’hypothèse de la « circularité du savoir et de l’action » mise au point par Alain Desrosières N2 - Around 1990 in France and 2005 in Germany, two new categories were introduced in the field of population statistics. Both “immigré” and “Person mit Migrationshintergrund” use the semantics of migration to describe a population group. My analysis shows that these two events reveal a shift in the meaning associated to migration in statistical categories in both countries. The meaning of the category changes from a mere description of mobility to the ascription of otherness within a population, a change linked to the so-called integration policy that is developing in France and Germany in the years 1990-2000. The analysis reveals the way in which statistics make migration socially relevant to the construction of otherness. The thesis thus develops a renewed approach to the interactions between statistical observation and public policy, by empirically testing the hypothesis of the “circularity of knowledge and action” developed by Alain Desrosières. These shifts in statistical nomenclatures can only be understood if we adopt a long-term perspective. It is necessary to look at the history of statistics and to compare how populations have been classified differently over time in order to understand the new categories invented at the turn of the 20th and 21st centuries. We therefore question the genesis and institutionalization of the categories of otherness and mobility in the period 1880-1914, during the formation of France and the German Kaiserreich as nation states and colonial empires. To observe these processes empirically, we chose to compare the practices of categorization of otherness and mobility (1) in France and Germany, (2) at two different time periods, 1880-1914 and 1990-2010, and (3) in the metropolitan as well as colonial context. The analytical foci in both periods are slightly different. For 1990-2010, the aim was to reconstruct the genesis of the categories “immigré” and “Person mit Migrationshintergrund”, whereas the analysis of the period 1880-1914 consists of uncovering historical ruptures and continuities in the classification principles over the entire period. The approach is neither symmetrical, nor chronological: it contrasts two historical configurations in an attempt to identify similarities and differences. Our results show that between 1880 and 1914, migration as a category was mostly associated with a mobility phenomenon in political and statistical discourse. At that time, the focus was on emigration, redefined as a geographical outward movement, i.e. people leaving the borders of the nation and the Empire. The transport of “emigrants”, a category of population that fueled public debate and statistical tables, was constructed as a political problem. Statistics on emigration were then separated from the observation of the composition of the population. In the metropolitan context, this happened through the introduction of the criterion of nationality and in the colonial context through “racial” patterns. In 1990 in France and 2005 in Germany, migration semantics were then used to statistically observe the composition of the population. Our results reveal three principles along which the construction of otherness takes place in the two countries and in the two time periods studied: a national principle, a colonial principle and a migratory principle. These findings remind us that statistics are never neutral but always steeped in their socio historical and political context – an important aspect to remember especially in times when migration policies are again a topic high on the agenda of public debates and policy makers. KW - France KW - migration KW - statistiques KW - France KW - migration KW - statistics Y1 - 2019 ER - TY - THES A1 - Aktan, Oktay T1 - Turkish football clubs in Berlin T1 - Türkische Fußballvereine in Berlin BT - an empirical study on the constitution of social positioning and ethnic belonging BT - eine empirische Studie zur Konstitution von sozialer Positionierung und ethnischer Zugehörigkeit N2 - Es gibt in Berlin eine einzigartige Vereinslandschaft im Amateur – und semiprofessionellen Fußballsport, in der einst von türkischen Migranten gegründete Vereine einen festen Platz einnehmen. Fußballsport bietet einen sozialen Raum für Jugendliche verschiedener kultureller, ethnischer und religiöser Herkunft, in dem Gruppen gebildet werden, um gegen einander zu konkurrieren. Ebenso eröffnet Fußball dem Einzelnen die Möglichkeit, die Gültigkeit und Relevanz von Vorurteilen und von gängigen Stereotypisierungen anderer Gruppen im Spielalltag einer ständigen Prüfung zu unterziehen. Fußballspieler können sich sowohl zwischen multi-kulturellen als auch mono-ethnischen Gruppenkonstellationen, in einigen Fällen auch in transnationalen Konstellationen bewegen, womit sie dabei wesentlich an der Sinngebung ihrer eigenen sozialen Zugehörigkeit mitwirken, die sich aus dem Spannungsfeld von Selbst- und Fremdwahrnehmungsmustern ergibt. In Folge dessen werden in diesem Raum Anerkennungsmechanismen konstituiert. Die vorliegende Dissertation befasst sich mit dem alltäglichen Leben von türkisch-stämmigen, jugendlichen Amateur- und semiprofessionellen Fußballspielern (delikanli), sowie von anderen sozialen Akteuren der türkischen Fußballwelt, wie zum Beispiel „ältere“ Fußballspieler (agbi) und Fußballtrainer (hoca). Hauptanliegen der Arbeit war die Rekonstruktion kollektiver Wahrnehmungs-, Deutungs - und Handlungsmuster von Mitgliedern türkischer Fußballvereine im allgemeinen und ihrer Selbstdarstellung aber auch ihrer Wahrnehmung der „Anderen“ im besonderen. Mittels dieser Studie sollte nachvollzogen werden, ob und inwiefern sich traditionelle soziale Verhaltensmuster der gewählten Gruppe im technisch regulierten und stark Konkurrenz-orientierten Handlungsraum widerspiegeln und die reziproken Beziehungen zwischen dem „Selbst“ und den „Anderen“ regulieren. Dabei wurde die Relevanz von herkunftsbezogenen Stereotypisierungen und Vorurteilen in der kollektiven Konstitution von Selbstwahrnehmungen und Fremdverstehen im partikularen sozialen Feld (Bourdieu, 2001) des Fußballs rekonstruiert. In dieser Arbeit wurde darüber hinaus beleuchtet, welche Rolle türkische Fußballvereine auf der einen Seite bei der Entstehung sozialer Raumzugehörigkeit zu den Stadtquartieren in Berlin einnehmen und welche Art von Mechanismen der sozialen Integration sie in diesen Vereinen herstellen. Auf der anderen Seite wurde hinterfragt, inwiefern sie zur sozialen Kohäsion zwischen diversen Kulturen beitragen. Daher wurde geprüft, ob und inwiefern die negativ konnotierte ethnozentrische Wahrnehmung von „Differenz“ (Bielefeld, 1998), die als soziales Konstrukt zwischen autochthonen und allochthonen Gruppen hergestellt wird, durch das Engagement der Vereinsakteure einen konstruktiven Wandel erfährt. Übergeordnetes Ziel all dieser Forschungsfragen war es, ein fundiertes Verständnis über die Rolle von türkischen Fußballvereinen als soziale Mechanismen zu erlangen und deren Funktionsweise bei der Konstitution von Anpassungsstrategien in diesem sozialen Feld untersuchen. Detailliert wurde diese Rolle unter der Konzeptualisierung von sozialen Positionierungsmuster betrachtet, die als Gefüge von Deutungen des Alltäglichen verstanden werden, das individuelle und kollektive Handlungsmuster und implizit Muster des Fremdverstehens sowie des othering im Migrationskontext reguliert. Eine Rekonstruktion der sozialen Positionierungsmuster bietet eine eingehende soziologische Untersuchung dieser Teilnehmergruppe, die zudem Aufschluss über die Bedeutung und das Verständnis von ethnischer Zugehörigkeit für letztere gibt. Neben umfangreicher Feldbeobachtung wurden in dieser qualitativen Studie mit Spielern verschiedener Vereine insgesamt zehn Gruppendiskussionen (Bohnsack, 2004) innerhalb ihrer Mannschaften zu gemeinsamen alltäglichen Erlebnissen und Erfahrungen durchgeführt, aufgezeichnet und mittels sozialwissenschaftlichem hermeneutischem Verfahren (Soeffner, 2004) interpretiert. Auch mit anderen Vereinsmitgliedern, d. h. mit Trainern bzw. hoca, Vorsitzenden, Managern und Sponsoren wurden jeweils zehn narrative und sieben biographische Einzelinterviews sowie sieben Experteninterviews durchgeführt. Deren Analyse erlaubt es, die Rolle dieser Mitglieder sowie wirkende Autoritätsmechanismen und kollektiv konstituierte Verhaltensmuster innerhalb der gesamten Vereinsgruppe zu rekonstruieren. Dabei wurde bezweckt, die Gesamtheit des sozialen Netzwerkes bzw. die Beziehungsschemata innerhalb der türkischen Fußballvereine Berlins zu verdeutlichen. In der Arbeit werden zwei Standpunkte der theoretischen Auseinandersetzung verwendet. Auf der einen Seite wird die Lebensweltanalyse (Schütz und Luckmann, 1979, 1990) angewendet, um das soziale Erbe der in der Vergangenheit gesellschaftlich konstituierten Titulierung „Menschen mit Migrationshintergrund“ zu rekonstruieren, bzw. den Einfluss dieser sozialen Reproduktion auf die Wahrnehmungs-, Deutungs- und Handlungsmuster der Akteure zu untersuchen. Auf der anderen Seite wird die soziale Wirkung der tatsächlichen, alltäglichen Erfahrungsschemata im sozialen Feld des Fußballs auf die Selbstpositionierungen der Akteure mittels Goffmanscher Rahmenanalyse (Goffman, 1980) herausgearbeitet. KW - Migration KW - Türkische Vereine KW - Migrantensport KW - migration KW - Turkish migrant organisations KW - migrant sport clubs Y1 - 2018 U6 - http://nbn-resolving.de/urn/resolver.pl?urn:nbn:de:kobv:517-opus4-413616 ER - TY - THES A1 - Stahl, Silvester T1 - Selbstorganisation von Migranten im deutschen Vereinssport : eine soziologische Annäherung T1 - Migrant self-organization in the German club sport system : a sociological approach N2 - Diese von der Wirtschafts- und Sozialwissenschaftlichen Fakultät der Universität Potsdam angenommene Dissertation thematisiert die Selbstorganisation von Migranten in eigenen Sportvereinen und auf anderen Ebenen des Vereinssports. Sie beruht auf den Ergebnissen eines vom Bundesinstitut für Sportwissenschaft geförderten Forschungsprojekts der Universität Potsdam. Mit mehreren hundert Migrantensportvereinen in ganz Deutschland stellt der Sport einen der wichtigsten Gesellschaftsbereiche für die Selbstorganisation von Zuwanderern dar. Doch obwohl sich Migranten in der Bundesrepublik schon seit den 1960er Jahren in eigenen Sportvereinen zusammenschließen, ist das Thema zuvor noch nicht umfassend untersucht worden. Um diese Forschungslücke zu schließen, stellt die Arbeit Basisinformationen über verschiedene Organisationsformen, typische Entstehungszusammenhänge, spezifische Problemfelder sowie wiederkehrende Konfliktmuster bereit und präsentiert darauf aufbauende Annahmen über die Wirkungen der sportbezogenen Selbstorganisation auf das Verhältnis von Einheimischen und Zuwanderern im Sport, auf die allgemeinen interethnischen Beziehungen und auf den gesamtgesellschaftlichen Integrationsprozess. Daran anknüpfend werden mögliche Konsequenzen aufgezeigt, die die verschiedenen Akteure des Sportsystems aus den dargestellten Forschungsbefunden ziehen können. Die Arbeit basiert auf den Befunden einer in den Jahren 2006 bis 2009 durchgeführten empirischen Untersuchung, in der verschiedene qualitative Methoden eingesetzt wurden, um das Forschungsfeld explorativ, ergebnisoffen und in einer möglichst weiten Perspektive zu beleuchten. In erster Linie bestand diese Feldstudie in einer Interviewreihe, für die 25 Vertreter von Migrantensportvereinen sowie 15 Feldexperten aus verschiedenen Berufsgruppen und Organisationen in Leitfaden-Interviews befragt wurden. Ergänzt wurde die Interviewstudie durch eine Zeitungsanalyse, für die sieben Tages- und Wochenzeitungen nach Artikeln zum Thema durchsucht wurden, sowie gezielte Feldbeobachtungen, etwa beim Besuch von Fußballspielen, bei Versammlungen und Festen sowie in Vereinsheimen. Darüber hinaus wurde eine umfangreiche Internetrecherche durchgeführt, bei der vor allem die Webseiten von über 65 Migrantensportvereinen in Augenschein genommen wurden. In allen Untersuchungsteilen war das Vorgehen des Verfassers stark an der Grounded-Theory-Methode orientiert. Die so gewonnenen Forschungsergebnisse deuten darauf hin, dass eigenständige Migrantensportvereine, die als vorherrschende Form der sportbezogenen Selbstorganisation von Zuwanderern im Mittelpunkt der Arbeit stehen, aus komplexen gesellschaftlichen Inklusions-, Schließungs- sowie Segmentationsprozessen resultieren und interindividuell unterschiedliche Beteiligungsmotive ihrer Mitglieder aufnehmen. Sie stellen typischerweise multifunktionale Hybridorganisationen dar und erbringen für die beteiligten Migranten und deren lokale Gemeinschaften spezifische Integrations-, Repräsentations- und Solidarleistungen, durch die sie sich signifikant von deutschen Sportvereinen und Migrantenorganisationen in anderen Sektoren abheben. Zugleich unterscheiden sich die Migrantensportvereine untereinander hinsichtlich Vereinstätigkeit, Selbstverständnis und Konfliktbeteiligung sehr stark. Ihre Rückwirkung auf den Vereinssport als organisationales Feld, auf die interethnischen Beziehungen in anderen Gesellschaftsbereichen und auf den gesamtgesellschaftlichen Integrationsprozess ist den präsentierten Forschungsergebnissen zufolge gleichfalls sehr ambivalent. Einerseits erbringen Migrantenvereine nicht nur die gleichen gemeinnützigen Leistungen im Bereich der sozialen Integration wie andere Sportvereine auch, sondern entfalten darüber hinaus, indem sie die Integrationsfähigkeit ihrer Mitglieder erhöhen und Personen in den organisierten Sport einbeziehen, die sonst gar keinem Sportverein beitreten würden, spezifische Integrationswirkungen, die andere Sportvereine nicht aufweisen. Andererseits erhöht die Selbstorganisation von Migranten in eigenen Sportvereinen soziale Distanzen und Spannungen zwischen Einheimischen und Zuwanderern, zumal Migrantensportvereine vor allem an den manchmal gewaltvollen Konflikten im Amateurfußball überproportional häufig beteiligt sind. Darüber hinaus stellt ein relativ kleiner Teil der Migrantensportvereine wegen Organisationsdefiziten eine ernste Belastung für die Tätigkeit der Sportverbände dar. Pauschalisierende Negativbewertungen der Vereine werden vom Verfasser jedoch als ungerechtfertigt und nicht sachangemessen zurückgewiesen. N2 - This Ph.D. dissertation submitted to the Department of Economics and Social Sciences at the Universität Potsdam focuses on the self-organization of migrants in sport clubs and on other various levels of the club sport system. It is based on the findings of a research project by the Universität Potsdam, which was funded by the German Federal Institute for Sport Science (Bundesinstitut für Sportwissenschaft). Sport represents a major societal area for the self-organization of migrants, with several hundred migrant sport clubs established throughout Germany. However, the topic has not yet been scientifically investigated, although migrants in the Federal Republic have been members of autonomous sport clubs since the 1960s. In order to fill this research gap, this dissertation provides basic information about different forms of organization, typical founding circumstances, specific problems and frequent conflict patterns, and presents assumptions on the effects sport related self-organization has on interethnic relations in sport and society and the general integration process. An outline of the potential consequences which different actors within the sport system could draw from these findings then follows. The text is based on the results of an empirical study conducted from 2006 to 2009, in which a variety of qualitative methods has been employed in order to explore the field of investigation as openly and widely as possible. This field study consisted primarily of a set of interviews, in which 25 executives of migrant sport clubs and 15 experts from different professions and organizations were surveyed in questionnaire guided interviews. In addition, a newspaper analysis was implemented; seven daily and weekly papers were searched for articles pertaining to the topic, and systematic field observations were conducted at soccer matches, meetings and parties, as well as in club houses. In addition, extensive internet research was undertaken by examining the home pages of more than 65 migrant sport clubs. The investigation was strongly oriented on the grounded theory method. The findings of these investigations indicate that autonomous migrant sport clubs, which are the main focus of the book as the dominant form of sport related migrant self-organization, result from complex social processes of inclusion, exclusion and segmentation and take on diverse individual motives for participation. They typically serve as multifunctional hybrid organizations, which fulfill different functions of integration, representation and solidarity for the migrants involved and their local communities, thereby significantly differing from German sport clubs and other migrant organizations respectively. At the same time, migrant sport clubs vary strongly in terms of club activity, self-concept and conflict involvement. Their influence on the club sport system as their organizational field, on interethnic relations in other sectors of society, and on the general integration process is also very ambivalent according to the presented findings. Migrant sport clubs not only accomplish the same merits of social integration as other sport clubs but also promote integration in specific ways by improving their members’ ability for integration and involving persons in organized sport that otherwise would not join a sport club. However, the self-organization of migrants in sport clubs also increases social distances and tensions between migrants and natives, especially since migrant sports clubs are often involved in the sometimes violent conflicts of amateur soccer. In addition, a relatively small number of migrant sport clubs severely affects the activities of sport associations because of deficits in organization. Generalized criticism towards these clubs is nevertheless rejected by the author as unjust and inadequate. KW - Sportsoziologie KW - Sport KW - Sportverein KW - Migration KW - Ethnizität KW - sport sociology KW - sport KW - sport club KW - migration KW - ethnicity Y1 - 2011 U6 - http://nbn-resolving.de/urn/resolver.pl?urn:nbn:de:kobv:517-opus-53788 SN - 978-3-86956-151-6 PB - Universitätsverlag Potsdam CY - Potsdam ER -