@misc{Michel2020, type = {Master Thesis}, author = {Michel, Beno{\^i}t}, title = {Soutenir l'innovation dans le secteur spatial}, series = {MEGA-Schriftenreihe}, journal = {MEGA-Schriftenreihe}, number = {1}, publisher = {Universit{\"a}tsverlag Potsdam}, address = {Potsdam}, issn = {2701-391X}, doi = {10.25932/publishup-43599}, url = {http://nbn-resolving.de/urn:nbn:de:kobv:517-opus4-435997}, school = {Universit{\"a}t Potsdam}, pages = {XVII, 59}, year = {2020}, abstract = {Seit dem Beginn der Raumfahrzeit in den F{\"u}nfzigern haben Frankreich und Deutschland zur Entstehung einer europ{\"a}ischen Raumfahrtindustrie beigetragen. Beide L{\"a}nder sind in diesem Sektor Hauptakteure und Hauptpartner. Die Europ{\"a}ische Weltraumorganisation, die sich auf diese zivile und milit{\"a}rische Doppelindustrie st{\"u}tzt, hat Europa auf der Weltb{\"u}hne einen wichtigen Platz einger{\"a}umt. Um die Jahrhundertwende hat das Schaffen von Clustern dazu beigetragen, die Innovation in einem Sektor zu unterst{\"u}tzen, der wegen neuer internationaler Akteure in Frage gestellt wird. Diese Cluster haben sich auf der wirtschaftlichen Ebene des Sektors etabliert: in diesen Organisationen koexistieren private und {\"o}ffentliche Akteure, die von der Forschung bis zur Implementierung der entwickelten Technologien zusammenarbeiten. Zu der Vielzahl der Maßnahmen zur Innovationsf{\"o}rderung in Frankreich und Deutschland werden nun die von der Europ{\"a}ischen Kommission festgelegten europ{\"a}ischen Ziele hinzugef{\"u}gt. Wettbewerbscluster werden nicht mehr als privilegierte Instrumente der europ{\"a}ischen Weltraumpolitik identifiziert wie in den deutsch-franz{\"o}sischen Kooperationsprojekten der letzten Jahre. Die lokalen Kapazit{\"a}ten dieser Organisationen sind nicht den heutigen europ{\"a}ischen wirtschaftlichen Probleme angepasst und erlauben es nicht, sich effektiv in die moderne Raumfahrtindustrie zu integrieren.}, language = {fr} } @phdthesis{Renard2019, author = {Renard, L{\´e}a}, title = {Socio-histoire de l'observation statistique de l'alt{\´e}rit{\´e}}, school = {Universit{\"a}t Potsdam}, pages = {590}, year = {2019}, abstract = {Autour de 1990 en France et de 2005 en Allemagne, deux nouvelles cat{\´e}gories sont introduites dans le champ de la statistique de la population. Toutes deux, « immigr{\´e} » et « Person mit Migrationshintergrund », font appel au registre de la migration pour qualifier un groupe de population. Notre analyse montre que ces deux {\´e}v{\´e}nements sont r{\´e}v{\´e}lateurs d'un changement de signification des cat{\´e}gorisations statistiques de la migration dans les deux pays, de la description de la mobilit{\´e} vers l'observation de l'alt{\´e}rit{\´e} de la population, changement li{\´e} au contexte de la politique publique dite d'« int{\´e}gration » qui se d{\´e}veloppe en France et en Allemagne dans les ann{\´e}es 1990-2000. La th{\`e}se interroge ainsi la mani{\`e}re dont la statistique rend la migration socialement pertinente pour construire l'alt{\´e}rit{\´e}. Pour pouvoir comprendre le virage entrepris dans les nomenclatures statistiques et le resituer dans une perspective de longue dur{\´e}e, nous avons postul{\´e} qu'il fallait aller chercher dans l'histoire de la statistique ce qui avait tenu lieu de classification principale de la population, en lieu et place des nouvelles cat{\´e}gories invent{\´e}es au tournant des XXe et XXIe si{\`e}cles. Nous nous sommes donc interrog{\´e}e sur la gen{\`e}se et l'institutionnalisation des cat{\´e}gories de l'alt{\´e}rit{\´e} et de la mobilit{\´e} dans la p{\´e}riode 1880-1914, alors que la France et l'Allemagne, {\`a} l'{\´e}poque le Deutsches Kaiserreich, se constituent en {\´E}tats-nations et en empires coloniaux. Pour observer ces processus empiriquement, nous avons choisi de comparer les pratiques de cat{\´e}gorisation de l'alt{\´e}rit{\´e} et la mobilit{\´e} (1) en France et en Allemagne, (2) {\`a} deux p{\´e}riodes diff{\´e}rentes, 1880-1914 et 1990-2010, et (3) dans le contexte m{\´e}tropolitain et colonial. L'analyse socio-historique compar{\´e}e d'apr{\`e}s la m{\´e}thodologie de la comparaison en contexte a repos{\´e} sur une asym{\´e}trie assum{\´e}e entre les deux p{\´e}riodes {\´e}tudi{\´e}es : tandis qu'il s'agissait de reconstruire la gen{\`e}se des cat{\´e}gories « immigr{\´e} » et « Person mit Migrationshintergrund » {\`a} deux moments distincts temporellement en France et en Allemagne, l'analyse de la p{\´e}riode 1880-1914 a consist{\´e} {\`a} mettre au jour ruptures et continuit{\´e}s historiques des principes de classification sur l'ensemble de la p{\´e}riode dans une perspective crois{\´e}e. La d{\´e}marche n'est ni chronologique ni r{\´e}trospective : elle contraste deux configurations historiques pour tenter d'identifier des ressemblances et des diff{\´e}rences. Nos r{\´e}sultats montrent qu'entre 1880 et 1914, la cat{\´e}gorie de migration est majoritairement associ{\´e}e {\`a} un ph{\´e}nom{\`e}ne de mobilit{\´e} dans les discours politiques et statistiques. {\`A} cette {\´e}poque, la focale se porte sur l'{\´e}migration, red{\´e}finie comme un d{\´e}placement g{\´e}ographique en dehors des fronti{\`e}res de la nation et de l'Empire. Le transport des « {\´e}migrants », cat{\´e}gorie de population qui nourrit le d{\´e}bat et les tableaux statistiques, fait l'objet des probl{\´e}matisations politiques. Les statistiques relatives {\`a} l'{\´e}migration comme mobilit{\´e} {\´e}taient alors s{\´e}par{\´e}es de l'observation de la composition de la population, {\`a} travers le crit{\`e}re de la nationalit{\´e} dans le contexte m{\´e}tropolitain et des sch{\´e}mas « raciaux » dans le contexte colonial. En 1990 en France et 2005 en Allemagne, le registre de la migration est mobilis{\´e} cette fois pour observer statistiquement la composition de la population. Nos r{\´e}sultats ont permis de mettre au jour trois principes de construction de l'alt{\´e}rit{\´e} dans les deux pays et dans les deux p{\´e}riodes {\´e}tudi{\´e}es : un principe national, un principe colonial et un principe migratoire. La th{\`e}se d{\´e}veloppe ainsi une approche renouvel{\´e}e des interactions entre observation statistique et politique publique, en testant empiriquement sur le terrain des statistiques relatives {\`a} la migration l'hypoth{\`e}se de la « circularit{\´e} du savoir et de l'action » mise au point par Alain Desrosi{\`e}res}, language = {fr} }